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Le guide Polynésie

4 conseils pour se fondre dans le décor

1

Décoder le langage de la tiaré

L’un des symboles de Tahiti s’appelle la fleur de tiaré, d’ailleurs représentée sur les billets de cinq cent francs pacifiques depuis 2014. Poussant sur un arbuste appelé gardenia taitensis, la fleur de tiaré est le plus souvent de couleur blanche et peut avoir de 5 à 8 pétales. Elle dégage une odeur puissante et capiteuse.

Le gardenia taitensis fleurit toute l’année, cependant, les fleurs sont beaucoup plus nombreuses pendant l’été austral et l’on compte jusqu’à 40 fleurs par jour et par arbuste. Délicate, la fleur est cueillie tôt le matin avec beaucoup d’attention. Elle ne doit être ni trop éclose, ni trop fermée. La fleur de tiaré constitue la parure reine dans le vaste art de l’ornement floral développé par les Polynésiens. Elle est placée sur l’oreille, en bouton pour les hommes ou ouverte pour les femmes. Portée à droite, elle indique que l’on a déjà trouvé le grand amour, à gauche, que l’on est un cœur à prendre.

La fleur de tiaré entre dans de nombreux autres rituels. Rassemblée en collier, elle est passée au cou des hôtes en signe de bienvenue. C’est aussi l’accessoire indispensable des somptueux costumes du Ori Tahiti, la danse tahitienne.

2

Casser une noix de coco

La noix de coco est le fruit star de la Polynésie française. Le cocotier occupe encore les deux tiers de la surface agricole utilisée et reste une activité de premier plan aux Tuamotu

Pour casser une noix de coco, il faut d’abord la débarrasser de sa bourre, une épaisse couche de fibres protégeant la noix, en plaçant le fruit sur un piquet de bois fiché dans le sol. On fissure ensuite la noix en donnant un coup sec avec le dos de la lame d’un couteau puis on glisse le couteau dans cette fissure pour ouvrir la noix. Récipients fabriqués avec les coques, remèdes traditionnels à base d’eau de coco, bourre convertie en combustible, condiments fermentés confectionnés avec l’amande râpée (appelés miti hue et taioro)… tout est bon dans la noix de coco. L’or de la coco, c’est son huile, que l’on obtient avec l’amande fraîche, broyée, chauffée, pressée à froid puis filtrée. Longtemps utilisée pour enflammer les torches qui servaient d’éclairage, elle est aujourd’hui surtout utilisée dans la cosmétique. Des fleurs de tiaré sont mises à macérer dans l’huile pour obtenir le monoï, dont les vertus hydratantes ont fait le tour du monde.

3

Se (re)mettre au sport

Les années 1970 ont remis au goût du jour les sports traditionnels. Parmi eux le va’a (pirogue à balancier), dont la fédération compte quelque 5 000 licenciés et près de 30 000 pratiquants. Organisées dans le lagon ou en haute mer, les courses de va’a sont un véritable événement.

La plus importante d’entre elles, l’Hawaiki Nui Va’a, dure 4 jours et voit se mesurer chaque année une cinquantaine d’équipages. L’autre sport chouchou des Polynésiens est le surf, qui étonna tant James Cook, lorsqu’il atteignit les îles de la Société en 1769. Réservé à l’élite, c’était une épreuve dont la réussite conditionnait l’accès au trône. Aujourd’hui, le surf est pratiqué par toutes les couches sociales. Si la vague de Teahupoo est réservé aux surfeurs émérites, des spots comme Te Ava Ino, Te Ava Iti ou Vairao sont plus accessibles.

Plus insolites et parfois spectaculaires, le grimper de cocotier, le lever de pierre, le lancer de javelot ou encore le décorticage de coco sont les descendants de gestes autrefois quotidiens, désormais perpétués dans le cadre des compétitions.

Ne vous fiez pas aux noms des épreuves, toutes exigent force, dextérité et rapidité

4

Apprécier l’art du tatau

Le mot français « tatouage » dérive du tahitien tatau, qui désigne la pratique consistant à inscrire sur la peau des marques indélébiles.

À l’origine, on utilisait un peigne en os ou en écaille, dont les dents étaient d’abord trempées dans une encre à base de charbon de ti’a’iri. Les dents étaient ensuite placées sur la peau tandis que le tatoueur frappait le manche du peigne à l’aide d’une autre baguette de bois, provoquant l’incision de la peau et la pénétration de l’encre. La réalisation d’un tatouage pouvait être extrêmement douloureuse. C’est peut-être pour cela que le tatouage était aussi porteur de pouvoirs.

Marqueur social, témoin de l’accomplissement de rites ou souvenir de faits remarquables, le tatau disparut complètement avec l’évangélisation de la Polynésie. Il renaît dans les années 1980 et devient un médium puissant pour affirmer une identité culturelle. Des artistes exportent désormais dans le monde entier l’art du tatau.

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